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PRESENTATIONiatus s’emploie depuis 2002 à développer un langage à l'instersice de plusieurs languages, pour provoquer des événements sonores électroacoqutiques vidéastiques poétiques. mêlant numériques, scénographies matiéristes, ambiances vidéos nocturnes, présences comédiennes et musiciennes... Ces objets peuvent aussi se condenser sous formes de court métrages où s'expanser sous forme de concert électroacoustique où la musique vogue pour la musique. Nous proposons un creuset où se mêlent de façon vivante écriture et improvisation, technique et lâcher-prise... | UN THEATRE DE SENSSpectacles où tout fait signe, théâtre physique au delà du langage, parlant un langage concret des choses...
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iatus s'inscrit dans le spectacle vivant, à la lisière du spectacle vivant, dans une forme de théâtre installatif performatif sonore onirique multimédia, près d'une poésie intime où les mots seraient sons, couleurs, gestes, matières... Ce moment solennel incroyable, celui de la représentation, de la convocation du public, est pour nous de l'ordre de la cérémonie. Moment entre tous, préférable à celui du cinéma, de la lecture, du disque, du musée.., il se veut entier, global, enveloppe première, régression, et transgression.iatus n'est pas un projet scénique à proprement parler. Nos créations se jouent hors scène, dans des lieux modulaires. Jeu sur l'espace oui, frontalité non, notre rapport au public est celui de l'immersion, de la submersion, de l'envahissement. Nos propositions s'adressent aux sens plus qu'ils ne s'adressent à la pensée, ou alors à l'inconscient. Nous n'utilisons que peu de mots et si alors, ce sont des matières sonores, des flux poétiques. Tout ; son, lumière, vidéo, présence, agit de concert pour tisser un cosmos. Et d'abord le son, oui, invisible, fin, sensoriel, vivant, qui enveloppe et crée le décor premier. De la petite enfance au public adulte, c'est le même mystère que nous essayons de communiquer au public, celui d'une intériorité retrouvée, qui dialogue avec le cosmos. Les petits sons, les larges basses, les nappes, les concrétudes, les électricismes viennent tisser cette toile électroacoustique narrative abstraite. Notre univers plastique est nocturne, les images émergent du noir, les comédiens sont auto-éclairés, les décors se révèlent quand ils s'actionnent. Nos thèmes se centrent autour du cosmos, de l'onirisme, du surréalisme, du sommeil, de l'eau, de la forêt, de la grotte... Ce qui nous intéresse n'est pas la représentation de l'humain, ce serait plutôt la création d'univers oniriques... Dans le poétique on ne parle pas de l'humain, on parle des éléments et de ce que procurent les éléments, éventuellement à l'humain, mais de façon sous-entendue puisque l'humain est l'auteur. Pour nous la figure de l'homme n'est pas intéressante, préfèrant celle de l'arbre, de la nuit, de l'escargot, ou alors la figure du modèle, du corps pur, alors. Mais nous aimons la présence humaine en ce qu'elle est catalysatrice, jauge, repère, et qu'elle fait interface avec le public, même si cachée, biaisée, voilée (utilisations récurrente d'écrans, de voiles, de paravents, de caches..) Des comédiens, nous demandons un travail de présence. Habiter la proposition. Etre mais ne pas jouer. Vivre l'expérience et éventuellement la provoquer. Donc, loin de toute intrigue, ce que nous proposons sont des états, à vivre, que nous tissons dans une sorte de dramaturgie abstraite, plus proche d'une construction musicale que d'une dramaturgie théâtrale habituelle. Nous jouons scénographiquement de jeux d'écrans mobiles, de masques, d'objets ventilés mouvants, de panneaux aléatoires... On retrouvera par là certains échos modestes au Théâtre du Radeau et au travail de Roméo Castellucci. Nous sommes dans une sorte d'art multimédia particulier qui n'est pas entièrement dans le numérique mais s'en sert. Car les techniques numériques sont formidables, elles permettent pour nous de jouer d'apparitions, de détournements, de transformations... Un lieu physique du théâtre où toute fantasmagorie est possible. Il y aurait presque aussi un côté "sans qualité" revendiqué : oui nos spectacles ne sont jamais vraiment finis, il y a toujours cette chose qui s'improvise, ce ceci qui porte le flanc à la critique. Nous ne sommes pas assez dans le rituel de la répétition pour pouvoir produire des objets spectacles impeccables. Il a toujours le risque la faille. Et c'est pourquoi aussi certaines de nos représentations sont formidables, pourquoi sans doute l'appel à projet, l'événemetiel, la performance nous conivennent mieux... (finalement, in fine... aboutissement de 15 ans d'existence..) Curieusement, ou sans doute naturellement, notre univers fait écho à l'univers des sciences, nous ne sommes pas loin, souvent, d'une sublimation des sciences. C'est sans doute aussi que nous partageons ce goût pour la recherche. Tectonique, astronomie, biologie moléculaire, expérience nucléaire pourquoi pas, nous aimons essayer de refabriquer dans nos creusets une alchimie des matières. Pour comparer avec les spectacles habituellement basés sur des écrits, ici les matières sonores visuelles scénographiques et de présences sont notre texte qui se crée au fur et à mesure qu'elles révèlent leurs possibles. Le "texte" n'est connu qu'à la fin du processus de création, le spectacle n'est compris qu'à l'arrivée... par chacun. Chacun verra ce qu'il veut, comprendra selon son esprit, surtout pas de message, surtout pas de codification pour tous. Ici c'est aussi la liberté de créer qui est célébrée, pour elle-même, et l'engagement premier -et sans doute en celà politique- est de donner libre court à une création sigulière. Citons pour finir, parce que cela fait du bien, Antonin Artaud (Le Théâtre et son Double) : "Je dis que ce langage concret, destiné aux sens et indépendant de la parole, doit satisfaire d'abord les sens, qu'il y a une poésie pour les sens comme il y en a une pour le langage, et que ce langage physique et concret auquel je fais allusion n'est vraiment théâtral que dans la mesure où les pensées qu'il exprime échappent au langage articulé." | |
L'associationLa
compagnie a été fondée en 2002 dans le but de relier musique contemporaine et électroacoustique avec d'autres arts : poésie sonore, théâtre, arts numériques, performances... | Les lieux de programmationDepuis 2003 nos spectacles y ont été programmés : Nous avons également fréquenté des terrains de jeux divers : écoles, crèches, centres sociaux... friches, lieux extérieurs, théâtres bien-sûr, festivals, lieux publics, centres culturels, centres sociaux, galeries d'art, planétariums… centre-ville, milieu rural, banlieue…
Implication territorialeDe 2007 à 2011, la compagnie iatus a organisé avec Autresens le festival Murmure du Son à Mazères-sur-Salat, un festival dédié à toutes les mises en formes sonores, de la musique contemporaine, improvisée, électroacoustique à des installations, des spectacles multimédia mettant en jeu le son en lien avec d'autres expressions. Depuis 2013 la Cie iatus est accueillie au théâtre le Ring / Scène périphérique à Toulouse. Outre le fait que nous ayons créé la plupart de nos créations en résidences et en diffusions dans ce lieu, nous organisons depuis cette année des soirées événementielles, du nom de soirées Tricératops, soirées oniriques pluridisciplinaires qui mêlent performances, musiques live électronique et contemporaine, courts métrages, actions diverses... Voir le lien : http://www.iatus.net/soiree%20triceratops.html
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